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Game Over ☆ ROMEO
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MessageSujet: Game Over ☆ ROMEO Game Over ☆ ROMEO EmptyMar 22 Mai - 23:30
Marcat Romeo
ft. Kenma Kozume de Haikyuu!!

• Âge : 18 ans

• Espèce : Magicien

• Nationalité : Italien

• Situation familiale : Parents mariés, une petite sœur, un petit frère, grands-parents paternels envahissants

• Groupe : Dragon

• Familier : Spyro, un bébé dragon violet

• Objet Magique : Aucun

Caractère

Tout le monde s'accorde à dire que Romeo est un garçon plutôt mystérieux dans son genre. Non pas qu'il ait quoi que ce soit à cacher ou un passé trop difficile à assumer. Seulement, il parle vraiment très peu. Que ce soit de lui ou de quoi que ce soit en règle générale. Il n'a jamais été quelqu'un de bavard, même lorsqu'il était enfant. Ainsi, le jeune magicien est plutôt difficile à cerner. Ce qu'il ressent, ce qu'il pense, personne n'est vraiment capable de le deviner. Nous ne pouvons pas lire en lui comme dans un livre ouvert, parce qu'il ne présente qu'une couverture dénuée de décoration et de titre. Romeo, c'est typiquement le garçon qui s'assoit tout au fond de la classe, qui apprécie manger seul et qui fait en sorte de se faire oublier. Pas qu'il n'apprécie pas la compagnie d'autrui, seulement il a l'habitude d'être comme cela. Et ça ne le dérange pas vraiment. Le calme et la solitude sont ses amies les plus précieuses … avec ses consoles de jeu, bien évidemment.

Pourtant, Romeo est quelqu'un de très amical. Bien qu'il n'aime pas forcément se mêler des histoires des autres, il rend justice quand il estime le devoir. Ne voyez pas en lui un quelconque super-héros, vous seriez bien loin du compte. Seulement, il ne supporte pas les injustices et les embrouilles stupides. Selon la gravité de la situation, il fera évidemment intervenir les professeurs. Romeo est loin d'être un trouillard, mais il estime que certaines situations nécessitent l'implication de personnes bien plus qualifiées. Romeo n'est d'ailleurs pas quelqu'un de vraiment rancunier. Si un type lui ayant fait des crasses se trouve dans une position délicate, il agira de la même façon qu'avec un ami proche. L'italien ne cultive pas la rancœur et n'est pas revanchard pour deux sous. Certains diront qu'il est une bonne poire, mais Romeo considère seulement qu'il est inutile de s'alourdir l'esprit avec des histoires stupides.

Si son père lui a bien transmit une valeur dans son éducation, c'est la tolérance. Ainsi, Romeo n'est jamais dans le jugement. Quoi que vous fassiez, qui que vous êtes, il ne cultivera aucune pensée négative ou dégoûtée à votre égard. Ramiro s'est assuré que ses enfants voient tous les êtres vivants de la même façon, sans distinction. Ainsi, Romeo a autant de respect pour un confrère magicien que pour une petite fourmi. Il se peut donc qu'un jour, vous voyez Romeo s'excuser auprès d'un écureuil pour avoir osé grimper à son arbre. Un comportement qui a tendance à en faire un garçon étrange aux yeux des autres, mais dont il n'a pas honte. D'ailleurs, il ne cultive aucune haine pour les Sorciers, ni même une quelconque curiosité. Il les considère comme des personnes tout à fait normales et agit en leur présence de la même façon qu'il le ferait avec n'importe qui d'autre. Après tout, où se situe la différence ?

Évidemment, ce que tout le monde sait concernant Romeo, c'est son addiction aux jeux vidéos. Mais contrairement aux idées reçues, cela ne fait pas de lui un petit geek qui place des références à la moindre occasion et ne conçoit pas sa vie ailleurs que dans un monde virtuel. Romeo sait très bien faire la différence entre l'IRL et l'IVL. Certes, il joue énormément, mais il est tout à fait capable de s'en passer pendant plusieurs heures – voire plusieurs jours. Seulement, les jeux vidéos ont été un véritable échappatoire pour lui lorsqu'il était plus jeune, tellement qu'il a prit l'habitude de se réfugier là-dedans à la moindre petite baisse de moral. Il se doute que cette habitude lui a coûté quelques amitiés, mais Romeo estime que les vrais amis sont ceux qui ne jugent pas. Et disons-le honnêtement, l'italien préfère être seul que mal accompagné.

En cours, Romeo est loin d'être le plus assidu des élèves. Étant donné qu'il a toujours eu des facilités pour retenir les choses, il fait le minimum syndical et s'en sort toujours avec des notes plutôt bonnes. S'il travaillait plus, il serait sûrement un excellent élève mais l'italien est plutôt feignant dans son genre. Il préfère de loin remplir le Pokédex national plutôt qu'apprendre ses formules de mathématiques ou ses dates d'histoire. De toute façon, avec un père professeur, il ne peut que connaître les meilleures astuces pour apprendre efficacement sans y passer des heures. Concernant la magie, Romeo est étonnamment réticent. Il en utilise d'ailleurs le moins possible, jugeant qu'il est tout à fait possible de vivre sans en abuser. Pour peu, n'importe qui pourrait le confondre avec un être humain dénué de pouvoir.

Physique

Si vous cherchez Romeo, vous ne le trouverez pas dans la pièce la plus bondée de l'école. Il sera soit dans son dortoir, soit au foyer commun - voire même dehors, loin des autres. Comme il est un garçon discret, il ne fait pas parler de lui et se laisse très facilement oublier. Même physiquement, ce n'est pas le genre qui marque les esprits. Disons qu'il n'a rien d'extraordinaire, c'est un garçon comme les autres - avec ses petites particularités, certes, mais qui ne cassent pas trois pattes à un canard. Déjà, pour un garçon, il n'est pas spécialement grand. Il se hisse à peine au mètre soixante-dix – enfin, il mesure exactement un mètre soixante-neuf et demi, mais ne chipotons pas pour si peu. Sa petite sœur de trois ans sa cadette promet même déjà de le rattraper voire même de le dépasser … ce qui ne le dérange pas spécialement, n'étant pas du genre à s'attarder sur ce genre de petit détail. D'ailleurs, il pèse une soixantaine de kilogrammes. Il ne saurait vous dire le poids exact, il ne s'en souvient déjà plus.

En vérité, l'unique chose qui peut vous frapper sont ses cheveux. De base, ils sont noirs corbeaux mais à son entrée au lycée, il s'est prit l'envie de se les teindre en blond. Alors il a acheté une boîte de décoloration qui promettait des merveilles … ce qui fut loin d'être le cas. Heureusement, une talentueuse coiffeuse de Rome a remédié à ce massacre capillaire et Romeo a entretenu son blond avec sérieux pendant trois ans. Mais depuis la rentrée, il a tout simplement la flemme de descendre en ville pour couvrir ses racines. Alors il les laisse apparentes, ce qui n'a rien d'esthétique. D'ailleurs, la plupart de ses camarades de classe trouvent qu'il a une tête de flan, mais Romeo s'en fiche carrément. Peut-être se prendra-t-il le courage, un de ces jours, d'aller chez le coiffeur remédier à ça … mais ce n'est vraiment pas dans ses priorités.

Si jusqu'à maintenant Romeo semble n'avoir prit que des Marcat, il y a bien quelque chose qu'il a hérité de sa mère : ses yeux félins. En effet, l'italien a les yeux en amande et la pupille fendue comme celle d'un chat. Couleur ambre, ils ne brillent certes pas dans le noir mais ne nécessitent aucune correction. Malgré le temps qu'il passe sur les écrans, sa vue est parfaite et Romeo espère que cela ne changera pas. S'il n'a rien contre les lunettes, il trouve tout de même cela bien trop handicapant. D'autant plus que, le connaissant, il serait bien capable de les perdre ou de les abîmer – voire même d'oublier tout simplement de les mettre. Il se doute évidemment que cela arrivera fatalement un jour étant donné ce qu'il fait subir à ses yeux chaque jour, mais le plus tard sera le mieux. De toute façon, il est certain que ça ne lui ira même pas.

Concernant son style vestimentaire, Romeo est plutôt classique. Un jean, un tshirt, ça fait très bien l'affaire. Il apprécie également les joggings, dans lesquels il se sent plutôt à l'aise. L'uniforme scolaire ne le dérange pas, bien qu'il ait un petit peu de mal avec les carreaux sur le pantalon. Cela dit, il doit bien avouer avoir une affection toute particulière pour les tshirt à licence. Ainsi, vous le verrez souvent porter un haut Gardiens de la Galaxie ou Sonic the Hedgehog. Romeo n'a pas honte d'afficher ses goûts et ses préférences, n'en déplaisent à certains. N'étant pas particulièrement frileux, ce n'est pas le genre de garçon à porter de gros manteaux en hiver ou à s'enrouler la nuque dans d'épaisses écharpes. D'ailleurs, moins il porte de couche, plus il se sent à l'aise. Ne croyez pas pour autant qu'il soit capable de se trimballer dans la plus petite des tenues. Romeo n'en demeure pas moins assez pudique et respectueux de ses camarades.

Pour le reste, Romeo n'est pas particulièrement musclé. Il a fait du sport pendant son enfance, mais pas de quoi lui offrir des muscles d'athlète. Cependant, ses mollets conservent quelques vestiges de l'époque où il pratiquait l'équitation et la danse de manière vraiment très régulière. Pas de quoi en faire pâlir les plus envieux, mais cela se voit. Cela tranche d'ailleurs avec le reste de son corps tenant plus du fil de fer que du culturiste. Heureusement que l'établissement impose quatre heures de sport chaque semaine, sinon Romeo aurait déjà prit quelques kilogrammes depuis son arrivée dans l'école. Gros mangeur et partisan du moindre effort, la graisse se serait vite installée dans son ventre et ses cuisses. Qu'à cela ne tienne, son corps élimine tellement facilement la graisse qu'il lui suffit d'un peu d'exercice pour s'en débarrasser. Ce qui n'est pas juste, n'est-ce pas les filles ?

Histoire


« Vous qui croyez avoir tout vu
Vous qui avez voyagé, qui avez lu
Que plus rien jamais n'étonne
Bienvenue à Vérone ... »

Non, je vous fais marcher. Bien qu'il soit tentant de comparer Romeo au personnage de Shakespeare, ils ne partagent bien que leur prénom. Notre garçon à nous n'est pas un Montaigu et ne vient pas de Vérone. Néanmoins, avant de nous pencher sur lui, intéressons-nous d'abord à sa famille paternelle, les Marcat.

Des Marcat, tout le monde en parle au passé. Ils étaient puissants. Ils étaient riches. Ils étaient influents. S'ils conservent une certaine célébrité, c'est simplement du à leur déchéance. C'est bien connu qu'il est amusant d'appuyer sur les bleus, d'entretenir la douleur et nourrir le deuil. Nous n'entendons plus que ça dans les rues de Rome.

« Ils étaient l'élite autrefois. Ils ne sont plus que de pauvres hères. »
« A être trop gourmand, on meurt prématurément. »
« Nous leur avons donné le doigt, ils ont prit le bras. »
« Ils ne pouvaient pas avoir le beurre et l'argent du beurre. »

Si l'on se fie aux « on-dit », c'est à Filipe Marcat que l'on doit leur déchéance. C'était un homme aux poches trouées, un professionnel des causes perdues. Il a investi dans des entreprises misérables, dans des associations malhonnêtes et des projets sans lendemain. Il pensait que son trône doré au sein des Grandes Familles lui assurait une certaine sécurité. Il a déchanté lorsqu'elles l'ont discrédité.

De la puissante famille italienne, ils sont devenu la risée de Rome. Leur immense fortune a fondu comme neige au soleil et il n'en fallut pas plus pour qu'on les pointe du doigt. Couvert de honte, Filipe se serait donné la mort quelques jours après avoir apprit sa dégradation – certaines rumeurs tendent à dire qu'il a été assassiné par des cousins revanchards, mais personne ne connaît le fin mot de l'histoire. C'est son fils, Tristano, qui a du prendre la succession de cette famille misérable, croulant sous les dettes et les moqueries. Un fardeau lourd à porter, qu'il a pourtant assumé la tête haute.

Malgré la déchéance, des générations de Marcat se sont succédées. Tout nouvel enfant représentait l'espoir d'un jour nouveau, d'une fierté retrouvée, d'une lumière au bout du tunnel. Lucilio Marcat ne fit pas exception à la règle. Lorsque sa femme Fedora donna naissance à leur premier fils, il placa sur lui toutes les attentes des Marcat. Ramiro serait leur messie, il en a fait la promesse lors du baptême de l'enfant. Il ignorait cependant que leur véritable espoir résiderait très bientôt dans le ventre de sa femme.

Parce que ce ne fut pas Ramiro, ce rat de bibliothèque aux idées farfelues, qui offrit aux Marcat ce qu'ils attendaient tous. Si personne ne plaçait le moindre espoir en Ornella, la cadette de Lucilio, ils ont rapidement comprit leur erreur. Car en plus d'être belle, intelligente et vraiment concernée par les soucis de sa famille, elle s'est révélée être une cavalière d'exception. Si les Marcat ont perdu bien des choses depuis leur déchéance, ils n'ont jamais pu se séparer de leurs écuries, et c'est ce qui leur porta chance. Ornella se fit rapidement un nom dans sa discipline et malgré la blessure qui mit un terme à sa carrière, elle était devenue un parti de choix aux yeux d'autres familles. Elle combla sa famille en épousant l'héritier des Leroy, réussissant là où Ramiro a toujours volontairement échoué.

L'aîné de la famille n'a en effet jamais vu les choses à leur manière. La célébrité, la richesse, la reconnaissance, ce ne sont pas des motivations suffisantes à ses yeux. Ce ne sont que des valeurs superficielles qui gangrènent leur esprit et leur font croire à un bonheur éphémère. Lui, il s'est toujours contenté des petits plaisirs de la vie, des choses simples qui signifient pourtant beaucoup. Il a suivi les études qui lui plaisait, sans accorder le moindre crédit aux remarques de ses parents. Bien décidé à enseigner l'Histoire de la Magie aux générations futures, il s'est investi dans ses études comme un forcené. Ses efforts se sont soldés par l'acquisition de son diplôme et la promesse d'un poste au collège magique de Rome. Une réussite moins glorieuse que celle d'Ornella aux yeux de ses parents, mais qui comblait Ramiro de joie.

Et tandis que sa sœur épousait Benjamin Leroy, lui passait la bague au doigt de Maddalena Catoni, une magicienne parmi tant d'autres, sans réel « pedigree » comme l'ont relevé les Marcat, mais qu'il aimait sincèrement. Il l'a rencontré sur les bancs de l'université, avec ses grosses lunettes, son chignon mal fait et ses petites poignés d'amour. Ce fut le coup de foudre, le vrai, le profond, le sincère. Et c'est de leur union passionnée et véritable que naquit notre petit héros, Romeo.

Romeo, c'est un enfant de l'amour. Désiré, choyé, il est arrivé un beau matin d'été, au sein même de la résidence des Marcat. Héritier de la famille, future tête dirigeante, il a à son tour hérité des attentes enchaînées à son nom comme un boulet à la cheville d'un condamné. Lucilio et Fedora, ses grands-parents paternels, espéraient de lui qu'il ne suive pas le même chemin que son idiot de père. Ainsi ont-ils décidé de prendre eux-même en main son éducation, profitant de la faiblesse d'esprit de Maddalena et de l'emploi du temps chargé de Ramiro. Ainsi, à peine le petit garçon savait-il parler et marcher qu'il a commencé les cours de piano, de violon, d'équitation, de danse, de bonne manière, d'histoire, de langue. Il n'y avait dans son emploi du temps aucun créneau pour les loisirs et les seuls moments où il n'avait pas ses grands-parents sur le dos, c'est lorsqu'il était au lit. Là, il retrouvait sa tendre mère qui lui racontait de belles histoires pour qu'il s'endorme, lui promettant des jours meilleurs et du bon temps.

Mais Maddalena avait beau réclamé du répit pour son enfant, ses beaux-parents ne l'entendaient pas de cette oreille. Si, grâce à Ornella, les Marcat commencent à reprendre du poil de la bête, ils doivent encore fournir de grands efforts pour retrouver leur gloire d'antan. De ce fait, Romeo se doit de recevoir une éducation irréprochable. Si Lucilio et Fedora ont échoué avec Ramiro, ils ne comptent pas répéter leurs erreurs passées. Et ce n'est pas la naissance de Annabella, la fille de Benjamin et Ornella, qui les a détourné de leur objectif – bien au contraire. Oui, cette enfant représente énormément pour leur famille, mais elle n'en demeure pas moins l'héritière des Leroy, pas celle des Marcat. Ils n'accordèrent d'ailleurs pas la moindre attention à la naissance de Alessandra, la fille de leur fils aîné, bien qu'elle arrangea bien leurs affaires. Trop occupée par son nouveau-né, Maddalena avait bien moins de temps pour discuter de l'éducation de Romeo. Alors le garçon continuait à grandir dans ce rythme infernal, élevé dans les pures valeurs magiciennes, dans l'unique but de faire de lui l'héritier parfait.

C'était sans compter sur Ramiro et sa tendance à toujours nager à contre-courant. Si pendant les premières années de vie de son fils, il n'a pas pu être aussi présent qu'il l'aurait voulu, il comptait bien rattraper le temps perdu et laver l'esprit de Romeo des inepties de ses parents. Lui n'attendait pas que son fils soit parfait. Seulement … qu'il soit lui-même. Ramiro a donc commencé par renvoyer son précepteur. Ce vieux magicien aux méthodes et idées archaïques était aussi pédagogue qu'un ver de terre. Ainsi, Ramiro a inscrit Romeo à l'école magique de Rome. Terminée, les journées où il enchaînait leçon sur leçon. Désormais, dès qu'il rentrait à la maison, il pouvait vaquer aux occupations qui lui plaisait. Romeo avait huit ans et il tapait dans un ballon pour la première fois de sa vie, découvrait les dessins-animés et, surtout, il n'était plus obligé de monter à cheval. Un virage à cent quatre-vingt degré qui déplut à ses grands-parents, mais qui lui apprit à rire.

Leone est venu agrandir la famille alors que Romeo s'apprêtait à faire sa rentrée au collège. Un nouveau garçon que ses grands-parents paternels ont bien essayé d'influencer, en vain. Malgré son travail, Ramiro était bien décidé à éduquer ses enfants selon ses propres valeurs. Ainsi, il régnait sous le toit de la résidence des Marcat une ambiance lourde, chargée de haine et de déception. Afin d'échapper à cela, Romeo prit l'habitude de fuir la maison et de traîner, seul, dans les rues de Rome. C'est ainsi qu'il a fait la connaissance de d'Ottavio, un garçon humain, dénué de pouvoir magique. Ottavio était à peine plus âgé que lui et passait son temps aux abords de la Fontaine des Tortues, à mi-chemin du Capitole et de l'Area Sacra. C'était un garçon assez étrange, au léger strabisme qu'il tentait de corriger avec d'immenses lunettes démodées. Il habitait près du Capitole mais fuyait les enfants qui se moquaient sans cesse de lui. Il occupait ses journées sur sa console de jeu et ses différentes cartouches qu'il gardait précieusement dans une petite sacoche.

Romeo ne prévoyait pas de lui adresser la parole un jour, mais lorsque des petits malin sont venu lui voler sa sacoche afin de la jeter dans la fontaine, il est intervenu sans se poser de question. Il a suffit d'un petit peu de magie pour dévier la trajectoire de la sacoche, qui s'échoua non pas dans l'eau mais pile entre ses mains. Si les garnements se font fait sévèrement punir par leurs parents, ils ne comprirent jamais comment Romeo avait pu mettre la main sur la sacoche. Lorsqu'il la restitua à son propriétaire, ce dernier se montra si reconnaissant qu'il lui proposa de jouer avec lui. Ce jour-là, Romeo prit une console de jeu dans les mains pour la toute première fois de sa vie. C'était une Nintendo DS grise, aux écrans rayés mais en parfait état de marche. Et ce fut une vraie révélation. Il trouvait dans les jeux vidéos une satisfaction qu'aucune autre activité ne lui conférait. Il incarnait un héros, vivait mille aventures, s'envolait dans un monde imaginaire qui le tenait éloigné de sa famille et de ses problèmes. Romeo est revenu voir Ottavio, presque tous les jours après l'école. Il se faufilait hors de sa demeure et venait ici, près de la Fontaine, pour retrouver son meilleur ami et leurs grandes aventures virtuelles.

Malheureusement, Ottavio a déménagé un an plus tard. Son départ a créé un grand vide dans la vie de Romeo, qui n'était pas parvenu à se faire des amis au collège. Alors pour combler ce manque, il a utilisé son argent de poche pour s'acheter sa première console de jeu : une PSP, accompagnée du jeu Monster Hunter. Afin que personne chez lui n'apprennent son achat, Romeo s'est spécialisé en magie de miniaturisation. Ainsi, pour que personne ne mette la main sur sa console, il l'a rendait minuscule et la cachait sous son lit. Tout le long du collège, l'italien s'est procuré d'autres consoles et jeux vidéos, qu'il cachait pour que personne ne se doute de rien. Les magiciens étant contre les technologies humaines, il avait bien trop peur de la réaction de ses parents s'ils apprenaient son addiction. Pourtant, le jour où Ramiro l'a surprit en pleine partie de Sonic, il a simplement demandé à essayer. Après avoir consommé toutes les vies, il est parti en riant, lui conseillant d'assumer ses goûts sans en avoir honte. Alors le lendemain, c'est sa Nintendo DS greffée aux mains qu'il est descendu dans le salon, résolvant facilement une énième énigme du jeu Professeur Layton. Comme attendu, Lucilio et Fedora se sont indignés, mais Romeo ne leur a pas accorder le moindre crédit. La seule chose qui compte, c'est que ses parents, eux, l'acceptent tel qu'il est.

C'est avec une bonne moyenne générale que Romeo quitte le collège. S'il n'est pas les plus assidus des élèves, il a toujours eu de la facilité à l'école contrairement à ce que voulait bien croire ses grands-parents, jugeant que son cerveau se ramollissait à force de jouer aux jeux vidéos. Afin de continuer à le préserver des idées étriquées de ses parents, Ramiro a inscrit Romeo à Hortensia, où il travaille en tant que professeur d'histoire de la magie. Maddalena y ayant fait ses propres études, elle n'a pu qu'approuver la décision de son mari. Romeo a d'ailleurs plutôt bien accepté leur décision, ravi de quitter la maison familiale pour l'internat de l'école. Bien qu'il aime énormément son frère et sa sœur, le poids constant de ses grands-parents dans son dos demeurait insupportable. Alors, histoire de leur prouver une nouvelle fois qu'il faisait ce qu'il voulait, il a décidé de teindre ses cheveux corbeaux en blonds. Une décision qui a bien fait rire Romeo, mais qui a énormément contrarié Lucilio et Fedora. A leurs yeux, l'adolescent était devenu un petit rebelle, le genre qui tague les murs et brûle les voitures. Mais Romeo n'est rien de cela. Ce n'est qu'un garçon ayant décidé de mener la vie qu'il désire, quoi qu'ils puissent bien en penser.

Son arrivée à Hortensia s'est passée dans d'excellentes conditions. Bien que la plupart des élèves soient des enfants de bonnes familles ainsi coincés que ses grands-parents, Romeo a fait la connaissance de quelques personnes partageant sa façon de voir les choses, ainsi que sa passion pour les jeux vidéos. Au cours de la cérémonie d'accueil, lui comme tous les autres ont reçu leur familier. Et tandis que ses amis écopaient de chats, de chiens, de lapins ou de serpents, c'est un adorable bébé dragon violet qui s'est offert à lui. A peine la petite boule grise lui avait-elle effleuré les doigts qu'elle prenait cette forme-ci, impressionnante et délicate à la fois. Trouver son nom ne fut pas une étape difficile pour Romeo, parce qu'il ne pouvait pas l'appeler autrement que Spyro, tel le héros du célèbre jeu vidéo éponyme, ce même jeu que Ottavio lui avait mit être les mains lors de leur première rencontre.

Les mois se sont ainsi enchaînés, bien plus agréables pour Romeo. Il ne rentrait chez lui, à Rome, que quelques week-end et pendant les vacances scolaires. Toujours ravi de revoir sa mère ainsi que ses frère et sœur, il faisait en sorte de passer du temps avec eux plutôt qu'avec ses consoles. Quant à ses grands-parents paternels, il prenait un certain plaisir à les ignorer, ou à les provoquer sans en faire des caisses. Lorsqu'ils se montraient trop envahissants, Romeo s'en allait, préférant passer du bon temps avec ses grands-parents maternels qui, eux, ne l'ont jamais jugé quoi qu'il ait fait. Ce mode de vie lui convenait bien davantage, ce qui plaisait à tout le monde – excepté Lucilio et Fedora, bien évidemment.

De Faune, Romeo est passé Pégase. C'est d'ailleurs cette année-là que son oncle, Benjamin Leroy, est devenu directeur de l'école, emmenant avec lui son lot de surprise. Jamais les élèves n'avaient eu de si bons résultats auparavant. Les prix et les trophées se succédaient, prouvant aux plus réticents que Leroy gérait son établissement d'une main de maître. Alors que Romeo troquait l'uniforme bleu pour le rouge, le directeur autorisa la création d'un club de jeux vidéos, que son neveu se hâta de rejoindre. Désormais, il pouvait jouer en toute légalité, sans craindre qu'un surveillant ou un professeur ne lui confisque ses consoles. Mais le changement le plus majeur s'opéra l'anné suivante. Benjamin Leroy ouvrait son école aux jeunes sorciers et sorcières, jusqu'alors considérés comme des parasites à exterminer. Contrairement aux autres, Romeo ne fut pas tant étonné que ça par ce choix. Benjamin étant le mari de sa tante, il connaissait ses positions concernant les Sorciers – son propre père possédait, d'ailleurs, les mêmes idéaux. Idéaux qu'il s'est appliqué de transmettre à ses enfants tout le long de leur éducation.

C'est donc en totale connaissance de cause que Romeo a débuté sa nouvelle et dernière année au sein de Sainte Catherine – une année qui, il le sait, ne sera vraiment pas comme les autres ...

A votre propos

• PUF : Moona Neko mais ici, c'est Gabi :??:
• Âge : 23 ans
• Comment avez-vous connu le forum ? : Par sa fondatrice. Oh, wait Game Over ☆ ROMEO 546198994
• Un petit avis sur l'univers ? : Game Over ☆ ROMEO 1930111135
• Depuis combien de temps faites-vous du RP ? : Presque 12 ans je dirais Game Over ☆ ROMEO 546198994

Romeo Marcat
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MessageSujet: Re: Game Over ☆ ROMEO Game Over ☆ ROMEO EmptyMer 23 Mai - 21:54

Félicitations !
tu es validé(e)~

 
Roméo va avoir toutes les demoiselles à ses pieds.

Franchement, il est ... parfait ! Il a ce petit côté décalé qui te correspond bien tout en gardant un sérieux que tu maîtrises à la perfection. Sa vie n'est clairement pas facile mais tu as réussi à en parler sans tomber dans une description larmoyante. On l'apprécie mais sans forcément le plaindre exagérément. Comme j'ai dis, le ratio décalé/sérieux, c'est ta tasse de thé.

En plus, il va bien dénoter dans le reste du groupe des Dragons (Aaron va lui refaire ses racines, c'est plus possible mon chéri), ça promet pour les RP ! Je vais suivre tout ça d'un oeil curieux ~

Amuses-toi bien avec ce petit Dragon !!


(c) Moona Neko
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Game Over ☆ ROMEO
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