Cette histoire prend racines en premier lieu dans l'amour profond que se portent Arthur Delacroix et Eugénie Lebeau. Deux sorciers étant tombé très jeunes amoureux l'un de l'autre, et ayant grandit ensemble, sans que rien ne puisse écorcher cet amour. Mais il prit un sacré coup dans l'aile quand, au bout de 10ans de tentatives, ils n'arrivaient toujours pas à avoir un enfant ensemble. C'est au moment où ils allaient baisser les bras, âgés tout les deux de 35ans, que la petite Perséphone se logea au creux du ventre de sa précieuse mère. Dès ses premiers jours de non-existence, elle fut aimé, profondément, sincèrement. Elle était l'espoir et le bonheur de ses deux parents. Même quand elle dut la mettre au monde, le bonheur et l'impatience d'Eugénie était bien trop forte pour que la douleur puisse l'incommoder. Aujourd'hui encore, elle assure que sa fille est née dans la plus parfaite des harmonies pour faire de ce 7 juillet fut le plus beau jour de sa vie. (ok, peut être après son mariage avec Arthur... Mais elle aime lui dire le contraire parfois pour le taquiner)

C'est donc tout naturellement que la jeune fille fut élevé avec beaucoup d'attention et d'amour. Si elle ne fut pas une enfant très rapide à se mettre debout et à apprendre la marche, elle s'intéressait très vite aux livres et était même en avance pour son âge. C'est surement à partir de ce moment là que naquit en elle l'amour qu'elle porte actuellement pour la littérature. Pour la suite de ses études, tout cela se passait sans accro : elle était une enfant disciplinée et facile à vivre. Ce fut à sa seconde années de lycée dans un établissement près de chez elle, que les choses se gâtèrent pour Perséphone, qui vit littéralement son monde s'effondrer. Je ne me risquerais pas à vous conter cette histoire en détails, que Perséphone elle même vous expliquera si elle le veux bien et que vous le lui demandez. Disons simplement, pour faire court, qu'elle s'était enfermée dans une relation toxique et violente avec un garçon plus âgé qu'elle, dont elle eut du mal à se débarrasser. C'est à ce moment là d'ailleurs que sa malédiction se manifesta chez elle. En voulant partir et s'enfuir pour sauver sa peau, son amant ne se priva pas de la trainer dans la boue et lui offrir toute la haine qu'il avait à revendre, laissant alors Perséphone vivre sa vie en noir et blanc durant de longues journées. Sans sa mère, elle aurait très certainement passer sa vie ainsi, ou y aurait mit un terme. Après de long mois à souffrir, sa mère l'aida à se sortir de cette situation... Pour basculer de l'autre coté : dans la dépression. Elle passa quasiment deux ans chez elle, à remonter la pente, à consulter un psy et surtout à se droguer de médicaments pour aller mieux.

C'est pour tenter de la faire repartir du bon pied que sa mère décida de l'inscrire à l'école sainte Catherine... Maintenant qu'elle était ouverte aussi pour les sorciers. C'était une bonne élève, elle ne pourrait qu'aller dans le bon sens là bas. Et puis, si quelque chose se passait mal, elle pouvait toujours compter sur sa mère pour la recueillir de nouveau. Mais ce n'était pas ce que voulait Perséphone. Si au début elle fut nerveuse et réticente à l'idée de reprendre ses études et sortir de ce cocon familial où elle se sentait en sécurité, de l'autre coté elle voulait aussi repartir sur le bon pied dans ses études, et surtout dans sa vie dans son sens plus général. Il fallait bien qu'elle en fasse quelque chose de bon et de positif non?