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I hoped there'd be stars. - Billie
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MessageSujet: I hoped there'd be stars. - Billie I hoped there'd be stars. - Billie EmptyJeu 5 Oct - 19:01
Billie BARRETT
ft. Sinon de Sword Art Online

• Âge : 16 ans

• Espèce : Sorcier

• Nationalité : Française

• Situation familiale : Un frère et deux sœurs, tous plus jeunes.

• Groupe : Faune

• Familier : Arthur la Loutre

• Objet Magique : Sautoir en forme de fiole

Caractère

Une fille étrange s'isole de la foule. Elle va se promener seule, s'allonger dans l'herbe. Elle ne fait pas comme nous, elle ne pense pas comme nous. C'est une marginale. Son monde est le même. Ses yeux sont différents. Elle s'isole parce qu'on l'isole. Ou on l'isole parce qu'elle s'isole, elle n'a jamais su. Elle ne veut pas le savoir, parce que ça ne l'intéresse pas de savoir. Le regard des autres l'indiffère.

On la juge parce qu'elle juge. Mais elle ne juge pas, elle observe. En observant elle comprend. En comprenant elle apprend. En apprenant elle s'isole. Le monde est magnifique. Ceux qui l'habitent, un peu moins. Bizarre, naïve, rêveuse. On la qualifie de bien des manières. Peut-être est-ce bien naïf que de vouloir voir le monde sous son plus beau jour. Peu lui importe. Elle ignore les conflits, évite les malheurs, s'éloigne de la peine. Vivre est une aventure, et Billie une grande aventurière.

Les rumeurs la disent hypocrite. On ne peut ressembler à ça lorsqu'on ne veut pas se faire remarquer. Réservée, timide ? Commence par changer ta couleur de cheveux. A qui lui impose ce jugement, elle leur demande de détourner le regard. Tout irait bien, si l'on acceptait d'ignorer. Tourner le dos à ce qui ne nous touche pas. Non pas tolérer, car alors il s'agirait de juger puis d'accepter, comme d'un regard supérieur. Ignorer... simplement. Aussi elle, ne juge pas. Elle, ne se mêle pas.

Elle, ne s'intéresse pas. C'est vrai. Insensible aux maux. De marbre face à la souffrance. Elle s'efforce de ne pas s'y pencher. Et cela au mépris de son empathie. Mais elle reste une adolescente. Elle sait ce qu'est la sensibilité. Elle connaît le désarroi, face à des émotions qui submergent. Elle n'aime pas cela. Alors pourquoi se l'infliger, quand elle peut tout refouler ?

Elle préfère la nature et les animaux aux individus. En intérieur, elle garde son casque sur les oreilles. C'est vrai. Mais faux. La nature, elle s'y perd. Elle marche les pieds nus dans l'herbe fraîche. Elle s'évade en contemplant les étoiles et les nuages. Elle voyage. Elle met son esprit dans une boîte et laisse cette boîte la porter. Dans l'univers, dans ses rêves. Les animaux sont d'une agréable compagnie. Ils sont silencieux. Tout ne tourne pas autour d'eux. Leurs yeux sont vrais. On y lit ce qui soit être lu, non pas ce qu'ils veulent qu'on y lise. La musique l'aide à penser, à se parler. Le silence et la solitude poussent à la réflexion. La réflexion est donc l'essence de Billie. Elle converse avec elle-même. Sur tout, sur rien. Sur toi, sur elle.

Mais réservée n'est pas fermée. Elle sourit à qui lui sourit. Elle dialogue à qui lui adresse la parole. Elle s'attache à qui l'apprécie. Essayez de l'approcher et vous verrez : elle n'ira pas s'isoler.

Physique

Il est une chose à comprendre : son apparence n'est pas son caractère. Ni l'image, ni le reflet. Sa personnalité, oui. Son caractère, non. Elle attire irrémédiablement l'œil, se démarque dans la foule. Elle ne ressemble qu'à ce qu'elle se veut être : les couleurs vives sont son goût pour la vie, le verre à moitié plein.

Car des couleurs elle en a. Elle les porte, les affiche. Ses yeux sont pareils à deux peintures fraîches représentant un beau ciel d'été. C'est de sa mère. Grands, pétillants, ils sont la fenêtre ouverte sur sa sensibilité. Celle qu'elle cherche à masquer... et à réprouver. Ses cheveux, eux, incarnent sa marginalité. Un bleu semblable à ses prunelles. Elle aime les porter courts. Un carré plongeant et une frange. On ne les distingue guère. Elle ne porte pas grande attention à sa coiffure. Toujours en bataille, seules deux pinces viennent orner son cheveu fin. Dans sa douce excentricité, même ses fins sourcils se virent transformés. Pour elle, le bleu est une couleur chaude.

Elle semble harmoniser les couleurs autour de cette dominante. En fait il n'en est rien. En tenue civile, elle se transforme en un étrange arc-en-ciel ambulant. Rouge, vert, orange, rose. Elle mélange tout sous son long trench d'un jaune moutarde. Elle invente un langage, parle à travers ces choix. Ses vêtements sont le reflet de sa philosophie de vie. Alors les uniformes elle ne les aime pas, et s'en soustrait le plus possible.

Sans toutes ces extravagances, Billie reste banale. Une adolescente, qui traîne son histoire. Son visage met en avant l'innocente beauté de son regard. Par la finesse de ses traits, de son menton et de son nez.

Son mètre soixante-quatre ne la dérange pas. Mais le rapport qu'elle entretient avec son poids est plus complexe. Après ses premiers cauchemars, elle maigrit. Trop. On songea à l'hospitaliser. Elle perdit les courbes de son corps pubère. Et si aujourd'hui Bill parvient à se retrouver, elle reste d'une frêle carrure.


Histoire

- T'es bizarre, quand même.
- Je... Bah... Mais... Pourquoi tu me dis ça maintenant ?
- J'sais pas, j'ai eu le sentiment que c'était le bon moment pour te le dire...
- Et puis tu te fiches de moi ? Tu oses me dire ça, toi ?

Je voulais profiter des dernières douceurs de l'été. Allongée dans l'herbe, à l'ombre d'un arbre isolé. Tout était calme, si paisible. La musique m'emportait, et les rares nuages défilant dans le ciel lumineux dessinaient tout un monde que je prenais plaisir à créer. Mes pieds nus se balançaient de gauche à droite à la cadence de la mélodie qui rythmait ces histoires.

Le problème, c'était Arthur. Les quatre pattes en l'air, son museau dans mes cheveux, il ne cessait de parler. Quand il ne parle pas, il dort. Heureusement, il aime dormir. Mais jamais quand je le souhaiterais.

- Mais moi j'suis une loutre, gamine ! Tout le monde se fout que j'sois bizarre, parce que j'suis mignon.
- Et moi pas ?
- T'es un homme, alors non.
- Je t'ai déjà dit que j'étais une femme.
- C'est quoi la différence ? Vous vous ressemblez tous !
- Laisse tomber, Arthur.
- Non sérieux, t'es née bizarre ou tu l'es devenue ? ou vous êtes tous pareils ?

Non Arthur, je ne suis pas née bizarre. J'ai même eu une enfance plus que banale. Je suis née à l'arrivée de l'automne. Quand la nature change de couleurs. Le temps se rafraîchit, mais le monde se réchauffe. Il se teinte de rouge, de jaune. Il m'accueille à ce moment précis. Ce moment ambigu entre chaleur et froideur. Comme si j'étais destinée à suivre sa trace. Ma vie se construit sur des dualités.

Ma mère Justine, par exemple, une française née Leprince, épousa George Barrett, Sorcier anglais de bonne famille. Comprendre par là qu'il est riche, l'a toujours été. Promis à un bel avenir dans les affaires, un excellent parti à marier. De cet union aux sentiments incertains vint l'enfant que j'étais. Celle qu'on regardait avec admiration, dont on espérait le meilleur. Celle qui n'avait pas d'opinion, qui ne pensait pas par elle-même. La fille idéale, en somme.
Cinq années durant, je grandis. Simplement. L'école – pour Sorciers évidemment – m'intéressait. J'étais douée. Mes parents, ravis. Ils le voyaient, mon avenir tout tracé. J'apprenais le français, j'apprenais l'anglais. Les possibilités étaient doublées. Aucune crainte à avoir, l'héritage était sauf. Je n'ai pas décidé moi-même de changer de chemin. La vie l'a fait pour moi. Je suis...

- Pourquoi tu me réponds pas ?
- Oh mais la paix, je suis en pleine introspection là ! Tu gâches tout !
- Mais c'est pas très poli de pas répondre, quand même...
- Tu veux vraiment qu'on parle de politesse ?
- Non mais les insultes hier, c'était juste une erreur ! T'étais pas censée entendre...
- Comme la prof n'était pas censée entendre qu'elle est une « vieille crevure dont le nombre de rides permet de connaître l'âge du château » ?
- Ouais bon, mais...
- Et comme ma classe n'était pas censée entendre qu'ils sont une « bande de petites lopettes indignes » ?
- Non mais...
- Et comme...
- Bon ! T'as pas une introspection à finir ?

Bref, je suis devenue une grande sœur. Je pense, oui, que c'est ce bouleversement qui a fait tourner les premiers rouages de ma mécanique. Celle qui allait me détacher de mes parents, de mon destin. Félix a toujours été celui envers lequel j'étais la plus protectrice. Son aînée qui, dès ses premiers déboires à l'école, venait à son secours. Celle qui cognait ceux qui l'avaient cogné ! Enfin, principalement. Élisabeth et Émily, les jumelles benjamines, sont nées trois ans après leur frère. Lorsque j'eus toute une fratrie sous ma responsabilité, j'ai commencé à penser.

Je les voyais se faire maltraiter. Tous les trois. Une malédiction de notre famille, qu'être les boucs émissaires des brutes de l'école ? J'avais jusque là échappé à ce funeste sort. Je me souviens encore, cachée derrière le portail à les voir se faire humilier. Personne ne réagissait. Ceux qu'ils appelaient amis se cachaient, les autres riaient. Mes parents les consolaient, puis oubliaient. Alors je prenais le relais.

- Vous êtes quand même dingues, vous les humains, les « mecs », comme vous dites.
- On ne dit pas ça du tout, Arthur. Mais depuis quand tu écoutes ce que je me dis !
- Va savoir... Enfin pourquoi vous faites tout le temps ça ? Vous moquer et tout ?
- Pas « vous ». Ne me met pas dans le même panier, je t'en prie.
- Bah non mais toi maintenant, t'es comme ton frère et tes sœurs. T'es une victime.
- Je sais très bien que pour toi, c'est un synonyme pour minable.
- Bah ouais, un peu... Et donc c'est là que t'es devenue bizarre ? Tout le monde devient bleu en se rendant compte que votre espèce est désespérément stupide ?

Je ne pouvais pas le lui dire, mais il avait un peu raison. En voyant les autres tels qu'ils sont, je m'en suis éloignée. Je méprisais ce qu'ils pouvaient faire à ceux qui ne demandaient qu'à vivre. Je ne saisissais pas leur manière de faire. Ils seraient bien plus heureux en ne s'intéressant qu'à eux-mêmes. Chacun à sa place, ignorant les choix des autres, ou leurs goûts. Tout. J'ai commencé à m'isoler, à me promener en forêt, à lire des livres. Et puisque le mien ne me convenait pas, à m'inventer d'autres mondes.

C'est sans aucun doute pour me détacher de ceux qui me révulsaient que j'ai changé ma couleur de cheveux. Humaine oui, mais pas humaine de ce monde. Celle d'un autre. Où l'on regarde le soleil en se disant que la journée va être belle, non pas qu'il va faire trop chaud. Où l'on danse dans les bourrasques de vent, où la pluie est douce. Où l'on accepte les autres. Où l'on n'a pas peur des différences. Mes parents n'ont pas accepté la personne que je suis devenue. Moralement déjà. Encore moins physiquement. Mais leur vie ne m'intéressait pas. J'avais dépassé ces histoires d'argent, les questions de lignée et les réflexion de mariages arrangés...

- C'est clair ! Chez les loutres, c'est beaucoup plus simple. On se cherche quelqu'un. Un soir, on trouve, on b...
- Stop ! Ça n'a ni sens ni intérêt, ce que tu racontes ! Tu n'es même pas une vraie loutre !
- Oh, dude...
- Dude ?
- ... là, t'es dure ! Je l'ai lu sur Wikipédia... Bon alors si je pige bien : t'es devenue bizarre parce que tu trouvais les gens bizarres ? C'est bizarre.

Un résumé assez juste, finalement. Toutes les horreurs que je pouvais observer autour de moi m'affolaient. Malheureusement, on ne naît pas tous avec une force de caractère trempée d'acier. Je craquais, bien souvent. Je restais seule pour m'évader. Regarder le ciel. Compter les étoiles. Me dire qu'ailleurs, j'aurais ma place.

A l'école, j'étais douée. Impliquée et studieuse. Je n'aimais pas l'Histoire, car on ne nous apprend que ce qu'il y a de plus mauvais en nous. Mes matières fétiches se trouvaient dans les langues et les arts. J'adorais étudier les anciennes civilis...

- Ouais, ouais. Super intéressant. Et t'as pas eu de cours sur la manière d'abréger les histoires ?
- Tu n'es vraiment qu'un sale petit enf...
- Je travaille mon sarcasme. Tu sais qu't'es ma pote, Bébé !
- Ne m'appelle pas Bébé...
- Mais c'est comme ça que tes copains t'appelaient à l'école, non ?
- Ce n'est pas du tout ce que je t'ai dit. D'abord, ce n'était pas mes amis, c'était une bande de guignols qui me harcelait. Et ensuite « Bébé » c'est un surnom sexiste, et qui se moque de mon nom.
- De ton nom ?
- Mes initiales, Arthur. Billie Barrett, ça donne Bébé.
-
- Arthur ?
- Wooooaaaw ! Révélation ! Mais pourquoi j'y ai pas pensé plus tôt ?!
- Parce que tu es censé être mon ami, Arthur.
- T'inquiète, Barrett ! J'reste cool !
- Arrête, s'il te plaît...

Si les cours me permettaient d'oublier les difficultés de mon quotidien, l'école en elle-même était devenue un véritable enfer. Mes cheveux répugnaient et surprenaient. J'étais complètement mise à l'écart, alors j'arrêtai vite de chercher le moindre soutien. Rétrospectivement, mon cauchemar m'a permise de sortir de ce cauchemar.

- Évite les jeux de mots. Va à l'essentiel, qu'on s'en aille grailler.

Elle soupira, monta le volume de sa musique avec l'espoir qu'elle empiète sur la voix éraillée de son compagnon.


C'était à l'aube de mes quinze ans. Je venais d'entamer une nouvelle rentrée, plus terrible que tout ce que j'avais pu vivre jusque là. Puis le Cauchemar. J'étais nue, accroupie dans une cour. Comme une cour d'école. Mais les gens autour de moi n'étaient pas que des adolescents. Ils étaient tous là. Enfants, adultes. Justine, George, Félix, Élisabeth, Émily. Tous avec leurs regards dégoûtés. En cercle autour de moi. Personne ne me tendait la main. On me pointait du doigt. Certains rigolaient. Et les murmures... les murmures... il y en avait tant que je devais me boucher les oreilles. C'était assourdissant. Je pleurais et on me le reprochait. Je me recroquevillais et on me le reprochait. J'appelais à l'aide et on me le reprochait.

Ma mère vint me réveiller. Mon père, sur le pas de la porte, nous dévisageait avec mépris. Elle m'interrogea sur ce que j'avais vu. Elle lorgna la marque maudite apparue dans le creux de mon poignet. Un oiseau aux ailes déployées, dans un cercle fermé. Je n'eus pas vraiment de réconfort, pas réellement de soutien. Pas la moindre question sur mon état moral, ou émotionnel. On me dit que c'était normal. Une bise sur le front. Voilà.

Comment affronter ses démons quand on nous laisse seul face à une armée ? Comment résister, quand la nuit elle-même ne nous met plus en sécurité ? Je fus vite à bout de force. La peur constante d'aller suivre mes cours, de me retrouver au milieu de tous ces étrangers, de les voir me voir comme ils décident de me voir. Je ne mangeais plus, je ne dormais plus. Avant les fêtes de fin d'année, je n'avais déjà plus la force de me rendre à l'école. Je restais alitée.

- Arrête ça !
- De quoi ?
- Avec tes yeux, là ! Arrête, on dirait que tu les fais gonfler.
- Quoi ? De quoi tu parles ?
- Ils suintent ! Ça doit une infection, à tous les coups !
- Ne t'inquiète pas... C'est un truc d'humain.
- Vous êtes vraiment dégueulasses...

J'eus un petit sourire. Mon familier était un peu particulier. Il voulait passer pour un dur. Enfin, pour quelque chose d'assez indéfinissable en fait. Mais il s'était levé et me regardait dans les yeux, alors que je lui narrais le passage le plus sombre de ma vie.  Malgré son sale caractère et son humour douteux, il était un ami fidèle.

Cette situation catastrophique dura plusieurs mois. Jusqu'à ce que j'apprenne l'ouverture de l'école Sainte-Catherine. Une école où la mixité allait exister. Était-ce le début d'un monde tel que je l'espérais ? Les barrières commençaient-elles à s'effondrer ?

L'école était éloignée. De ma mère, de mon frère, de mes sœurs... mais surtout de mon père. De son argent. De son héritage. De sa lignée. De principes auxquels je ne pouvais adhérer. C'est à ma mère que j'en parlai. Elle comprit tout de suite, et j'en fus surprise. Je sais maintenant qu'elle avait fini par ouvrir les yeux. Sa fille n'était pas La fille... mais elle restait Sa fille. Pour satisfaire les cœurs de chacun, on mit en place un accord. Mon départ, contre mon rétablissement. Elle me confia alors une petite fiole pendue à une chaîne d'or. Attachée depuis ce jour autour de mon cou.

Enfermes-y tous tes malheurs, et ceux des autres... Tu es née quand les arbres rougissaient, quand les couleurs chaudes naissaient. Choisis qui tu es. Ne les laisse pas te l'imposer.

Le jour de mon départ, dans les larmes et les embrassades, elle m'avoua même être fière de moi. Quitter mon frère et mes sœurs était le plus compliqué. Ils étaient encore vulnérables, mais j'avais confiance en eux. Cette dernière année, ils avaient découverts grâce à moi les conséquences d'une trop grande faiblesse. Ils avaient appris à s'en sortir en mon absence. Ils allaient continuer à avancer. Sans moi. Nous discutons par messages tous les soirs.

- Puis tu m'as rencontré. Le plus beau jour de ta vie. Blablabla...
- Si on veut.
- Par contre tu n'as toujours pas d'amis.
- Merci, Arthur.
- Et beaucoup de gens te regardent encore bizarrement.
- Je sais, Arthur.
- Tu fais plus ton truc là, avec les yeux ?
- Depuis que mes parents m'ont accordé l'entrée à Sainte-Catherine, j'ai fait suffisamment d'efforts pour ne plus m'intéresser à ce que les autres peuvent penser de moi.
- Ouais, laisse-les dans leur connerie, ces pécores de mes fesses ! On peut aller bouffer maintenant ?
- Allons-y.

Je me levai, tandis que le soleil commençait à se coucher. Le ciel se tâchait de milles couleurs. Les premières étoiles, timides, scintillaient doucement. Je pris à la main ma paire de chaussures. Nous nous mîmes en route. Car Arthur marchait toujours à mon côté. Son ego, visiblement, lui interdisait de se laisser porter. C'est bien ma veine de me coltiner une loutre avec un ego surdimensionné. Et aucun plaisir pour les câlins.

- Et puis mon parrain a l'air sympa, non ?
- Le grand couillon là ?
- Arthur...
- C'est quoi déjà son nom ? Bertrand ? Jérôme ?
- Louis...
- Ah ouais... J'sais pas. T'as vu ces cheveux ? Ils sont bizarres quand même.
- Mais... enfin...
- Bah quoi ?

Elle soupira, le sourire aux lèvres.

- Laisse tomber, Arthur.

Un peu de vous

• PUF : Natte
• Âge : 25 ans
• Comment avez-vous connu le forum ? : C'est Louis de Bérys qui m'a ouvert la fenêtre.
• Un petit avis sur l'univers ? : Très bien construit et détaillé, ce qui le rend d'autant plus intéressant !
• Depuis combien de temps faites-vous du RP ? : Huit ou neuf ans. Et je reprends avec vous après une pause d'un an.

Billie Barrett
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MessageSujet: Re: I hoped there'd be stars. - Billie I hoped there'd be stars. - Billie EmptyJeu 5 Oct - 20:30



Bienvenue parmi nous Billie ! :D

Ouh la la, tu nous fais un beau combo là ! Sorcier + Fille + Faune I hoped there'd be stars. - Billie 3458628195

En plus tu as prit une loutre en familier, c'est tellement choupineeeet I hoped there'd be stars. - Billie 3324820222

Ahem bref, j'arrête mon cinéma~ Bon courage pour ta présentation :D Tu as d'ailleurs jusqu'au 20 Octobre pour la terminer !
Gabriel Strogoi
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MessageSujet: Re: I hoped there'd be stars. - Billie I hoped there'd be stars. - Billie EmptyJeu 5 Oct - 20:37
Bienvenue à toi~♥️

Y a pleins de nouveaux j'ai tant d'amour à vous donner I hoped there'd be stars. - Billie 1672707778
En tout cas, j'approuve grave la loutre, et elle m'a l'air trop chou ta perso *^*

Bonne chance pour la suite ! J'ai hâte d'en savoir plus ufufu~
William Nobel
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MessageSujet: Re: I hoped there'd be stars. - Billie I hoped there'd be stars. - Billie EmptyJeu 5 Oct - 20:49
Bienvenue~

C'est vrai que ta perso est très choupinette !
Plus le combo avec la loutre, ça devrait pas être légal ^^

Bonne chance pour la suite de ta fiche en tout cas :3
Line Loisel
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MessageSujet: Re: I hoped there'd be stars. - Billie I hoped there'd be stars. - Billie EmptyJeu 5 Oct - 21:33

    Je te souhaite officiellement la bienvenue, Billie !

    Je n'ai rien à ajouter, tous les autres ont dis le plus important ! Loooouuutre ♥️

    Bon courage pour ta fiche, j'ai hâte de la lire !
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MessageSujet: Re: I hoped there'd be stars. - Billie I hoped there'd be stars. - Billie EmptyJeu 5 Oct - 23:36
Salut toi ♥️.
(message qui sert à rien lol bisous)
(promis je flood pas)
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MessageSujet: Re: I hoped there'd be stars. - Billie I hoped there'd be stars. - Billie EmptySam 7 Oct - 13:18
Fiche terminée !

Soyez indulgent, j'ai pas écrit depuis longtemps I hoped there'd be stars. - Billie 3458628195 /meurt/
Billie Barrett
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MessageSujet: Re: I hoped there'd be stars. - Billie I hoped there'd be stars. - Billie EmptySam 7 Oct - 21:33


Félicitations !
tu es validée~

J'ai A-DO-RÉ lire ta fiche. Vraiment, ton style est super plaisant à lire. Malgré la longueur de l'histoire, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. o/

J'aime beaucoup la personnalité de Billie, et celle d'Arthur également. C'est un duo vraiment sympathique et la façon dont tu as narré l'histoire m'a permis de directement les cerner, l'un comme l'autre, j'ai donc trouvé la forme super sympathique !

Bon en vrai j'essaie de combler car je n'ai juste rien à redire sur ta fiche. Donc je vais m'arrêter là et filer te mettre ta couleur ! Bon jeu à toi~


(c) Moona Neko
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MessageSujet: Re: I hoped there'd be stars. - Billie I hoped there'd be stars. - Billie Empty
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